JOHAN MOORMAN
Johan Moorman pratique le graffiti à Eindhoven au début des années 90 sous le nom de LATE. Les quatre lettres qui composent son alias deviennent progressivement matière à imaginer des modules à mi-chemin entre architecture et typographie. Il puise dans l’imagerie des jeux vidéo d’arcade, de l’innovation technologique ou encore dans les anciens catalogues Legos. En arrangeant des formes géométriques, il construit des images rétro futuristes lorgnant vers le Pop art. Des objets s’installent dans des scènes urbaines où le temps semble figé dans un futur qui n’a jamais existé mais qui a largement été fantasmé. Autant de terrains de jeux qui appellent à l’exploration.