SOEMONE
Aérosol, pinceaux, pattes de lapin, pulvérisateur, serpillière, branches d’arbres, cordes ou encore brosses de maçon, Soemone ne s’interdit aucun outil. De ses années de graffitis, il préserve l’énergie du trait et le rythme de la composition. Son approche spontanée et brute accueil l’accident et le laisse vivre, les lettres disparaissent de son travail et cède la place à un répertoire de formes abstraites. Le breton développe une peinture gestuelle percutante quelque part entre Chaz Bojorquez et Franz Kline, entre le tag et l’expressionnisme abstrait.