LEM
Le roubaisien LEM prend plaisir à s’emparer de façades condamnées, de friches industrielles, d’usines désaffectées, de squares ou de vieux murs de quartiers voués à la destruction. Explorateur du patrimoine oublié, il peint discrètement des murs abandonnés. Il singe les compositions abstraites et aléatoires provoquées par les agents de nettoyage quand il recouvre les graffiti pour inscrire les trois lettres de son alias dans le paysage urbain. Ces peintures cohabitent avec des dessins figuratifs au trait volontairement naïf puisant dans l’esthétique du dessin d’enfant et du pop art.
En résidence au collége à Bellême. Il s’entoure des élèves de 5ème pour construire une peinture dans l’enceinte de l’établissement. Palma leur propose une semaine pour découvrir l’art urbain et échanger avec l’artiste. Ce sera l’occasion de participer et appréhender le processus de création d’une peinture murale.